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Par laviedouce le 1 Avril 2014 à 09:34
"Il n'y a qu'un mot pour définir Kate Moss : extraordinaire. Entendez à la fois hors norme et merveilleuse."
Craig McDean
Kate Moss m'a toujours beaucoup fasciné, d'autant plus qu'elle qui ne s'est quasiment jamais livrée à la presse (à part, très récemment, dans cette interview pour Vanity Fair).
De ses débuts dans les pubs de Calvin Klein et sur les photos de Corinne Day à son statut d'icone aujourd'hui, elle a su s'imposer comme l'évidence-même au sein de notre paysage visuel quotidien. Elle réussit ce tour de force sans jamais nous lasser (en tout cas, moi, jamais !). Elle est au-delà de son rôle de mannequin. Elle est devenue muse. Faut-il encore rappeler qu'elle a servit de modèle pour l'un des plus grands artistes britannique contemporain, Lucian Freud ?
Kate Moss et Lucian Freud posent dans un lit.
Kate Moss par Corinne Day, 1989
Couverture de Vogue, Octobre 2008
Aujourd'hui, elle a quarante ans et elle est toujours aussi impressionnante. Comme fait-elle pour toujours être si magnétique et si différente sur chaque séance photo ?
Il n'y a qu'à jeter un coup d’œil à la dernière séance photo qui a fait parler d'elle : celle du Lui de mars 2014 ...
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Par laviedouce le 29 Mars 2014 à 14:08
Anna Karina, Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard
"Qu'est ce que je peux faire ? J'sais pas quoi faire ..."
Marianne-Anna Karina, Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard
Lorsque j'étais adolescente, j'étais complètement fascinée par Anna Karina. J'ai vu tous les films qu'elle a tourné sous la direction de Godard. Ma préférence allait à Pierrot le Fou (comme beaucoup de jeunes gens, je pense), mais j'étais aussi très fan de Une femme est une femme et de Alphaville. Je la trouvais si naturelle, si féminine et même temps sans apprêt. Elle incarnait pour moi la grâce, la jeunesse, la liberté de ton et de corps. Et, il faut l'avouer, j'en pinçais un peu pour son amoureux fictif, Ferdinand-Pierrot le fou aka Jean-Paul Belmondo.
Son style vestimentaire me semblait si parfait, si quotidien en étant chic, que je tentais de lui ressemblais ... enfin, comme je le pouvais.
Plus que ses vêtements et ses coiffures, c'est sa personnalité qui m'avait happé - et qui me happe toujours aujourd'hui.
La Religieuse de Rivette est un exemple frappant des choix puissants qu'elle faisait au cinéma. Et l'écouter aujourd'hui, chanter avec Philippe Katerine ou créer des contes musicaux pour enfants démontre de ses grandes capacités créatives !
A son arrivée à Paris (danoise, elle n'avait que dix-sept ans), elle commença sa carrière comme mannequin. C'est d'ailleurs Coco Chanel qui lui a donné le nom d'Anna Karina (elle s'appelait Hanne Karin Bayer).
Puis elle fit la rencontre de celui qui allait devenir son mari, Jean-Luc Godard, et fit huit films avec lui.
Elle tourna avec des réalisateurs aussi divers que Michel Deville, Roger Vadim, Maurice Ronet, Tony Richardson, Fassbinder, Raoul Ruiz, pour ne citer qu'eux.
Elle réalisa deux longs-métrages : Vivre Ensemble en 1972 et Victoria en 2008.
Chanteuse, elle se fit connaitre notamment grâce au téléfilm Anna, dans lequel elle jouait le premier rôle. La bande originale était l'oeuvre de Serge Gainsbourg... Magnifique !
Ne pas hésiter à jetez un œil à cette vidéo ! Quelle femme, hein ?!
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Par laviedouce le 26 Mars 2014 à 14:47
"J'étais très belle. Je ressemblais à un ange mais, à l'intérieur, j'étais un démon."
Lee Miller
Lee Miller fut une photographe au parcours tellement fou et trépidant qu'il ne peut se résumer en quelques lignes. Disons seulement que cette américaine, née au début du XXe siècle fut mannequin pour Vogue à New-York, muse puis assistante photo de Man Ray dans le Paris de la fin des années 1920. Après un retour à New-York, où elle ouvrit son propre studio photo, elle devint la femme d'un riche égyptien dans Le Caire des années 1930. Elle se maria par la suite avec l'artiste Roland Penrose et s'installa avec lui dans le Sussex (en Grande-Bretagne). Inutile de préciser qu'elle n'abandonna pas la photographie durant ces années-là, bien au contraire !
Elle couvrit le conflit de la seconde guerre mondiale -dans un premier temps, à Londres, puis au cours de l'avancée des Alliés, de la Libération jusqu'à la découverte des camps de concentration - toujours pour le magazine Vogue. Autant dire que cela dépareillait entre deux publicités pour de la lingerie !
Elle était très belle, mais n'en a que très peu joué. Elle préférait mettre en avant son oeuvre plutôt que sa plastique. Néanmoins, il faut l'avouer, j'ai beaucoup de mal à ne pas succomber à son style, qui était d'une grande pureté. Elle était si élégante !
A Paris, au lit avec son amie Tanja Ramm
Durant le conflit, Alsace, 1944
Pour connaitre un peu plus cette femme fantastique, deux livres à feuilleter :
- Lee Miller, catalogue d'expo, Hazan, 2008
- Les vies de Lee Miller, Antony Penrose, Thames & Hudson, 2007
Et son site internet, qui fourmille d'anecdotes et de renseignements : http://www.leemiller.co.uk/
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Par laviedouce le 25 Mars 2014 à 17:16
"Girls, you know you better watch out
Some guys, some guys are only about
That thing, that thing, that thing"
Doo Woop (that thing), Lauryn Hill
Lauryn Hill a toujours été une de mes grandes obsessions esthétiques depuis la découverte de son album, The Miseducation of Lauryn Hill, paru en 1999. Je n'ai jamais vraiment accroché avec les Fugees, mais dès son album solo, c'est devenu l'une des mes icônes.
J'ai laissé beaucoup de mes coups de cœur adolescents au placard, mais celui-ci m'est resté. J'écoute cet album encore très régulièrement. Je le fais même découvrir à mes filles aujourd'hui.
J'aime tout particulièrement son style de l'époque car, en 2014, Lauryn Hill a malheureusement Beaucoup changé !
De The Miseducation of Lauryn Hill à son duo "fictif" avec Bob Marley sur Turn your lights down low, en passant par son live MTV Unplugged 2.0 sorti en 2002, je suis absolument fan de son univers. Mais aussi de boucles d'oreilles et de ses bracelets. Des ses tops moulants et de sa veste en jean. De ses turbans dans les cheveux. De sa voix sublime. De sa présence si magnétique.
Adulte, j'ai vite compris que je ne serais noire et que je n'aurais jamais le même timbre de voix ... Mais je me console en me disant qu'il y a d'autres petites choses à "piquer" dans son style pour se prendre, ne serait-ce qu'un peu, pour Lauryn Hill.
Et pour le plaisir des oreilles (et des yeux), voici un duo magique avec Ziggy Marley, une reprise de Redemption Song, lors d'un concert-hommage à Bob Marley.
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Par laviedouce le 25 Mars 2014 à 15:07
"J’accepte le combat tragique entre la vie qui change continuellement et la forme qui la fixe, immuable."
Tina Modotti
Photographe féminine incontournable du Mexique des années 1920, muse d'Edward Weston, très impliquée au sein du Parti Communiste mexicain, cette italo-américaine comptait Frida Kahlo parmi ses proches.
Elle avait une grâce unique, comme le démontre les photographies que Weston fit d'elle durant les années de vie commune.
Tina Modotti & Frida Kahlo, 1928
Mais, il faut aussi se pencher sur ses propres productions photographiques à l'esthétique si puissante. Elle débuta réellement la photographie à son arrivée au Mexique avec son compagnon de l'époque, Edward Weston.
Elle s'intéressa autant à ses proches, artistes eux aussi, qu'aux réunions communistes (lorsqu'elle rejoignit le parti).
Tina Modotti avait une vraie force féministe, que l'on peut toucher du doigt avec le fameux reportage qu'elle fit au Tehuantepec (un isthme du sud mexicain à la société matriarcale), en 1928.
Furetez absolument sur ce site :
Et petit article de Télérama, daté de 2011.
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